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Les énergies renouvelables
LES ENERGIES RENOUVELABLES
DEFINITION : Ces énergies dites « vertes et propres » sont développées à grande échelle pour remplacer les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) productrices de CO2 responsable du réchauffement climatique et nuisible à notre environnement. Toutes ces formes d’énergie répondent à un triple enjeu : réduction des émissions de gaz à effet de serre ; diminution de notre dépendance énergétique accentuée par le conflit ukrainien actuel ; augmentation des besoins en électricité provoquée entre autres, par l’utilisation programmée des voitures à propulsion électrique. Il faut faire vite et dans tous les domaines.
L’ENERGIE EOLIENNE : Elle est produite par l’exploitation cinétique du vent. La production d’électricité est fonction de la puissance et de la régularité du vent. L’éolien terrestre est maintenant une technologie éprouvée et la plus économique après l’hydraulique. Deux types d’exploitation sont développés : les éoliennes terrestres et les éoliennes offshore installées en mer. Les parcs éoliens sont raccordés au réseau électrique national, tandis que les petites éoliennes terrestres peuvent être installées chez les particuliers. La production d’énergie éolienne n’a cessé d’augmenter depuis son démarrage, au milieu des années 2000. En 2020 la production est en hausse de 17% par rapport à 2019. La majorité des parcs éoliens terrestres est située dans le Grand Est et les Haut de France. Si l’implantation des éoliennes ne nuit pas aux activités industrielles et agricoles, elle suscite toutefois, des conflits d’ordre environnemental, principalement des nuisances sonores et visuelles. Les éoliennes offshores sont la voie majeure de développement de la filière. Toutefois ces installations se révèlent très couteuses, car les conditions marines sont difficiles et l’érosion doit être pris en compte. Situées à environ 40 kilomètres des côtes, elles sont installées dans des espaces libres d’obstacles. En France, la phase expérimentales du parc de 80 éoliennes au large des St Nazaire est en cours. D’autres parcs sont validés : au large des côtes de la Manche et des projets sont à l’étude en mer Méditerranée.
L’HYDRAULIQUE : Une centrale hydraulique se compose d’une retenue d’eau et d’une installation de production d’électricité. L’hydraulique comprend les centrales au fil de l’eau, les centrales d’écluses sur le Rhin et le Rhône, et les centrales-lacs ou de hautes chutes. La construction des barrages nécessite un gros investissement en fonction de la hauteur de chute et largeur de la vallée, sans oublier le coût des expropriations de terrain. Avec plus de 2000 installations, notre pays est l’un des principaux producteurs d’énergie hydraulique de l’Union Européenne. L’électricité produite permet de répondre aux besoins d’ajustement journalier de la production électrique (exemple l’installation de Bourg de Sirod). Or, cette source d’énergie dépend du débit des cours d’eau et de la pluviométrie et le réchauffement climatique fait peser une incertitude sur le niveau de production. Autres sources également, les courants marins, les marées (exemple l’usine marémotrice de la Rance en Bretagne qui fonctionne depuis 1966).
LE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE : L’énergie électrique produite provient de la transformation d’une partie du rayonnement solaire dans une cellule photovoltaïque. Les cellules sont fabriquées à partir de matériaux semi-conducteurs comme le silicium dont la première utilisation a été appliquée pour les satellites. Le photovoltaïque s’est très développé à partie de 2009. L’investissement initiale pour une centrale est important, aussi des systèmes d’incitation financière ont été mis en place par L’Etat. Une fois l’installation amortie, les frais de fonctionnement sont très faibles.
Ce système de panneaux est largement utilisé par les particuliers en autoconsommation. Quant aux centrales elles permettent un production énergétique industrielle. Parmi les sites aménageables, l’ADEME a recensé les toits des parkings de supermarchés, des bâtiments agricoles. Un progrès : Les panneaux solaires actuellement installés produisent malgré l’absence de soleil, quand la luminosité est faible, que le ciel est gris. Des aides financières sont actuellement fournies par l’Etat.
LA BIOMASSE : La biomasse désigne l’ensemble des matières organiques renouvelables pouvant se transformer en énergie, est composée du bois-énergie, du biogaz, des biocarburants Parmi celles-ci, le bois utilisé directement pour produire de la chaleur, est une énergie renouvelable dans la mesure où les massifs forestiers sont eux aussi renouvelés. Le secteur des résidences principales est le principal utilisateur de bois. Les installations de réseaux de chaleur utilisent aussi le bois-énergie et d’autres produits de la bio masse tels que les déchets renouvelables, ménagers, agricoles, ressources marines pour chauffer les logements collectifs.
LA GEOTHERMIE ET LES POMPES A CHALEUR : Le principe de la géothermie permet de récupérer les calories présentes dans la terre ou les eaux souterraines, pour chauffer ou rafraichir l’intérieur de nos appartements suivant les saisons. L’utilisation des pompes à chaleur permet de faire rimer économies d’énergie avec transition énergétique et écologique.
L’ENERGIE OSMOTIQUE, nouvelle source d’énergie : Cette énergie qui permet de produire de l’électricité est obtenue par la rencontre de 2 masses d’eau de salinité différente : en ce qui nous concerne : l’eau du Rhône et l’eau de la mer Méditerranée. La centrale expérimentale projetée sera de petite taille, logée dans 2 containers qui abriteront le générateur connecté au Rhône par des tuyauteries et des pompes afin d’acheminer l’eau douce et l’eau salée nécessaires au bon fonctionnement de la centrale. Durée du test estimé à 2 ans.
QUELQUES CHIFFRES : Evolution des énergies renouvelables de 1990 à 2020 : + 84%.
Part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en France en 2020 : 19,1%.
Répartition des énergies renouvelables en France 2020 :
▸Bois énergie : 32,9% ▸Hydraulique : 18,7% ▸Eolien : 12,3% ▸Biocarburants : 10,3%
▸Pompes à chaleur 9,8% ▸Déchets renouvelables (biomasse) : 7,9% ▸Solaire photovoltaïque : 4,1%
▸Divers : 4%
Le plan solaire d’EDF établi fin 2017, prévoyait déjà que son parc solaire passerait de 8,5 gigawatts* en 2018, à une fourchette comprise entre 36 et 44 gigawatts en 2028 (montée en nombre des voitures électriques). Donc des besoins en surface au sol équivalents à peu près à 40.000 terrains de football. La programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit que 36% de la production d’électricité soit d’origine « verte » en 2028.
* Le gigawatt (symbole GW) est l’unité de mesure de puissance électrique du système international valant dix milliards de watts (1GW= 10 000 000 W soit 109W)
EN CONCLUSION : Qui peut nier que le changement climatique est une galéjade ? Que la transition énergétique devient une priorité absolue ? Qu’il n’y a pas de solution. Chaque citoyen (ne) devrait en prendre conscience en pensant à l’avenir des jeunes générations ! Oui, chacun, suivant sa situation, peut apporter sa contribution à ce combat difficile qui est devant nous. Je fais le vœu tout simple, que nos maisons d’habitation soient équipées de panneaux solaires photovoltaïques. Surtout qu’en ce moment l’Etat nous propose des aides financières non négligeables. Je fais le vœu que notre Municipalité s’engage résolument dans un projet d’installation d’un champ de panneaux sur des terrains communaux impropres à l’exploitation agricole. Cela est possible. Cela est nécessaire. Cela nous ferait participer à la défense de ce bien commun qu’est notre environnement.
DEFINITION : Ces énergies dites « vertes et propres » sont développées à grande échelle pour remplacer les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) productrices de CO2 responsable du réchauffement climatique et nuisible à notre environnement. Toutes ces formes d’énergie répondent à un triple enjeu : réduction des émissions de gaz à effet de serre ; diminution de notre dépendance énergétique accentuée par le conflit ukrainien actuel ; augmentation des besoins en électricité provoquée entre autres, par l’utilisation programmée des voitures à propulsion électrique. Il faut faire vite et dans tous les domaines.
L’ENERGIE EOLIENNE : Elle est produite par l’exploitation cinétique du vent. La production d’électricité est fonction de la puissance et de la régularité du vent. L’éolien terrestre est maintenant une technologie éprouvée et la plus économique après l’hydraulique. Deux types d’exploitation sont développés : les éoliennes terrestres et les éoliennes offshore installées en mer. Les parcs éoliens sont raccordés au réseau électrique national, tandis que les petites éoliennes terrestres peuvent être installées chez les particuliers. La production d’énergie éolienne n’a cessé d’augmenter depuis son démarrage, au milieu des années 2000. En 2020 la production est en hausse de 17% par rapport à 2019. La majorité des parcs éoliens terrestres est située dans le Grand Est et les Haut de France. Si l’implantation des éoliennes ne nuit pas aux activités industrielles et agricoles, elle suscite toutefois, des conflits d’ordre environnemental, principalement des nuisances sonores et visuelles. Les éoliennes offshores sont la voie majeure de développement de la filière. Toutefois ces installations se révèlent très couteuses, car les conditions marines sont difficiles et l’érosion doit être pris en compte. Situées à environ 40 kilomètres des côtes, elles sont installées dans des espaces libres d’obstacles. En France, la phase expérimentales du parc de 80 éoliennes au large des St Nazaire est en cours. D’autres parcs sont validés : au large des côtes de la Manche et des projets sont à l’étude en mer Méditerranée.
L’HYDRAULIQUE : Une centrale hydraulique se compose d’une retenue d’eau et d’une installation de production d’électricité. L’hydraulique comprend les centrales au fil de l’eau, les centrales d’écluses sur le Rhin et le Rhône, et les centrales-lacs ou de hautes chutes. La construction des barrages nécessite un gros investissement en fonction de la hauteur de chute et largeur de la vallée, sans oublier le coût des expropriations de terrain. Avec plus de 2000 installations, notre pays est l’un des principaux producteurs d’énergie hydraulique de l’Union Européenne. L’électricité produite permet de répondre aux besoins d’ajustement journalier de la production électrique (exemple l’installation de Bourg de Sirod). Or, cette source d’énergie dépend du débit des cours d’eau et de la pluviométrie et le réchauffement climatique fait peser une incertitude sur le niveau de production. Autres sources également, les courants marins, les marées (exemple l’usine marémotrice de la Rance en Bretagne qui fonctionne depuis 1966).
LE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE : L’énergie électrique produite provient de la transformation d’une partie du rayonnement solaire dans une cellule photovoltaïque. Les cellules sont fabriquées à partir de matériaux semi-conducteurs comme le silicium dont la première utilisation a été appliquée pour les satellites. Le photovoltaïque s’est très développé à partie de 2009. L’investissement initiale pour une centrale est important, aussi des systèmes d’incitation financière ont été mis en place par L’Etat. Une fois l’installation amortie, les frais de fonctionnement sont très faibles.
Ce système de panneaux est largement utilisé par les particuliers en autoconsommation. Quant aux centrales elles permettent un production énergétique industrielle. Parmi les sites aménageables, l’ADEME a recensé les toits des parkings de supermarchés, des bâtiments agricoles. Un progrès : Les panneaux solaires actuellement installés produisent malgré l’absence de soleil, quand la luminosité est faible, que le ciel est gris. Des aides financières sont actuellement fournies par l’Etat.
LA BIOMASSE : La biomasse désigne l’ensemble des matières organiques renouvelables pouvant se transformer en énergie, est composée du bois-énergie, du biogaz, des biocarburants Parmi celles-ci, le bois utilisé directement pour produire de la chaleur, est une énergie renouvelable dans la mesure où les massifs forestiers sont eux aussi renouvelés. Le secteur des résidences principales est le principal utilisateur de bois. Les installations de réseaux de chaleur utilisent aussi le bois-énergie et d’autres produits de la bio masse tels que les déchets renouvelables, ménagers, agricoles, ressources marines pour chauffer les logements collectifs.
LA GEOTHERMIE ET LES POMPES A CHALEUR : Le principe de la géothermie permet de récupérer les calories présentes dans la terre ou les eaux souterraines, pour chauffer ou rafraichir l’intérieur de nos appartements suivant les saisons. L’utilisation des pompes à chaleur permet de faire rimer économies d’énergie avec transition énergétique et écologique.
L’ENERGIE OSMOTIQUE, nouvelle source d’énergie : Cette énergie qui permet de produire de l’électricité est obtenue par la rencontre de 2 masses d’eau de salinité différente : en ce qui nous concerne : l’eau du Rhône et l’eau de la mer Méditerranée. La centrale expérimentale projetée sera de petite taille, logée dans 2 containers qui abriteront le générateur connecté au Rhône par des tuyauteries et des pompes afin d’acheminer l’eau douce et l’eau salée nécessaires au bon fonctionnement de la centrale. Durée du test estimé à 2 ans.
QUELQUES CHIFFRES : Evolution des énergies renouvelables de 1990 à 2020 : + 84%.
Part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en France en 2020 : 19,1%.
Répartition des énergies renouvelables en France 2020 :
▸Bois énergie : 32,9% ▸Hydraulique : 18,7% ▸Eolien : 12,3% ▸Biocarburants : 10,3%
▸Pompes à chaleur 9,8% ▸Déchets renouvelables (biomasse) : 7,9% ▸Solaire photovoltaïque : 4,1%
▸Divers : 4%
Le plan solaire d’EDF établi fin 2017, prévoyait déjà que son parc solaire passerait de 8,5 gigawatts* en 2018, à une fourchette comprise entre 36 et 44 gigawatts en 2028 (montée en nombre des voitures électriques). Donc des besoins en surface au sol équivalents à peu près à 40.000 terrains de football. La programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit que 36% de la production d’électricité soit d’origine « verte » en 2028.
* Le gigawatt (symbole GW) est l’unité de mesure de puissance électrique du système international valant dix milliards de watts (1GW= 10 000 000 W soit 109W)
EN CONCLUSION : Qui peut nier que le changement climatique est une galéjade ? Que la transition énergétique devient une priorité absolue ? Qu’il n’y a pas de solution. Chaque citoyen (ne) devrait en prendre conscience en pensant à l’avenir des jeunes générations ! Oui, chacun, suivant sa situation, peut apporter sa contribution à ce combat difficile qui est devant nous. Je fais le vœu tout simple, que nos maisons d’habitation soient équipées de panneaux solaires photovoltaïques. Surtout qu’en ce moment l’Etat nous propose des aides financières non négligeables. Je fais le vœu que notre Municipalité s’engage résolument dans un projet d’installation d’un champ de panneaux sur des terrains communaux impropres à l’exploitation agricole. Cela est possible. Cela est nécessaire. Cela nous ferait participer à la défense de ce bien commun qu’est notre environnement.
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